Avant les années 80, le Feng Shui, ainsi que la plupart des connaissances provenant de Chine, étaient principalement étudiés par des personnes cultivées. Le célèbre mathématicien Leibniz a découvert dans l’arrangement des hexagrammes du Yi Jing une clé permettant de développer le système binaire, qui a ultérieurement conduit à l’invention de l’informatique. Des architectes tels que Guy-Charles Ravier en Belgique se sont intéressés aux applications du Feng Shui dans le domaine de l’architecture.
Les années 80 ont marqué la popularisation du Feng Shui grâce à un mouvement appelé « New Age », qui cherchait activement des alternatives au conservatisme occidental. Cependant, ce mouvement, issu de diverses sources, a parfois présenté le Feng Shui de manière simpliste et douteuse. Il a d’abord gagné en popularité en Amérique du Nord, puis en Europe.
Face à ce contexte, le besoin de rétablir le Feng Shui traditionnel dans toute son authenticité est apparu, notamment suite à la demande de grandes entreprises et de personnalités. Les Maîtres du Feng Shui Traditionnel ont ainsi transmis leurs connaissances à un petit nombre d’élèves. Cela a contribué à une meilleure connaissance et pratique du Feng Shui Traditionnel en Occident. Des études universitaires ont été consacrées au Feng Shui, notamment dans les domaines de la sociologie, de la psychologie et de l’architecture.